III. Les effets sur la santé

Être végétarien c’est changé d’alimentation pour diverses raisons, pour les animaux, l’économie du pays, l’environnement, comme nous venons de le voir, mais aussi pour la santé. L’élevage industriel est le principal facteur de risque pour notre santé. Mais ce régime a des forces ainsi que des faiblesses sur la santé que nous allons voir dans cette partie avec quelques chiffres pour illustrer nos propos.

1. Les forces du végétarisme qui sont bénéfiques pour la santé.

→ Les maladies

 L’élevage intensif est responsable de l’utilisation massive d’antibiotiques sur les animaux car les conditions de vie des animaux sont cruelles (voir partie IV) : antibiotiques et autres médicaments, le taux de mortalité des animaux serait trop élevé. Cette utilisation massive entraine le développement de bactéries résistantes et conduit l’inefficacité de certains traitements. Ce régime assure une meilleure santé, et préviens de plusieurs maladies comme :
• des troubles cardiovasculaires : Les végétariens ont 32% de risques en moins que les non-végétariens d’être victimes d’une maladie cardiovasculaires.
• du diabète (type 2)
• certains cancers comme celui de l’œsophage, du colon (le cancer colorectal est diagnostiqué à 40000 personnes chaque année en France et fait 17 000 morts par an. Une étude de l’université américaine de Loma Linda confirme que supprimer la viande de son assiette permettrait de diminuer le risque de cancer colorectal de 22%), de la vessie, du sein, de la prostate …
• Avec 42% des non-végétariens faisaient de l’hypertension contre seulement 13% des végétariens.
Adopter ce mode de vie pourrait diminuer 40% le risque d’être atteint de certains cancers. Le poisson ne serait pas mieux car la plupart des poissons font cependant partie des aliments les plus pollués, la peau retient et absorbe les polluants qui se trouvent dans les mers et les océans.

→ L’obésité

Aujourd’hui deux Américains et un Français sur dix sont touchés par l’obésité. En un siècle, les occidentaux ont triplé leurs consommations de produits en animaux, et un européen consomme en moyenne 200 grammes de viande par jour, soit 100kg par an.
Les végétariens ont plus de possibilités à ne pas manger trop gras, trop sucré, trop salé, et à manger 5 fruits et légumes par jour. Les fruits et légumes sont particulièrement riches en substances antioxydantes qui protègent l’organisme des dégâts des radicaux libres. Diverses études montrent qu’une personne qui a un régime tout à fait normal a 9 fois plus de risques d’avoir des problèmes d’obésité que les végétariens.
L’alimentation végétarienne permet de limiter l’apport en matière grasses saturés principalement dans les viandes, volailles et charcuteries donc d’obtenir un taux plus bas de cholestérol.
5  ( source image : veganimpact.com )

→ L’espérance de vie.

6

Le végétarisme aurait même tendance à rallonger l’espérance de vie, en moyenne 6 à 10 ans de plus pour les végétariens que pour le reste de la population.
On remarque sur le graphique ci-dessus que 6,61 % des personnes mortes étaient non végétariennes alors que seulement 5,4 % des 1000 personnes décédées étaient végétaliennes d’après l’université de Loma Linda. Malgré divers régimes comme le demi végétarien qui consomme occasionnellement de la viande blanche, le lacto-ovo-végétarien qui désigne un régime alimentaire qui exclut la viande, le poisson, la volaille et les produit qui contiennent ces produits ou le pesco-végétarien qui lui exclut la chair animal a l’exception du poisson et fruits de mers, où le taux de mortalité est tout de même moins élevé que les non-végétariens.
En effet, ce graphique nous montre que les personnes non-végétariennes sont susceptibles de mourir quelques années plus tôt que les personnes qui adoptent un régime végétarien, quel qu’il soit.
Et pour finir, comme nous le dis Albert Einstein dans La Cité d’Ayuthaya :
« Rien ne pourra être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre, qu’une évolution vers un régime végétarien. »
2. Les faiblesses du végétarisme qui affectent la santé.
Mais le végétarisme n’a pas que des forces, on remarque aussi des faiblesses. Il y a même 55% des non-végétariens qui estiment que c’est dangereux pour la santé, d’après un sondage cité par le blog Quand l’appétit vade Slate. Beaucoup de végétariens se plaignent du manque de connaissances des médecins sur le régime végétarien, car cette minorité n’est pas assez bien entendu dans cette société.

→ Les effets sur le corps

11

Les végétariens ont plus de chance d’être malade que les non-végétariens. En effet on apprend notamment d’après une étude de l’université de Loma Linda que ceux qui ont banni la viande de leur alimentation déclarent souffrir, entre autres, de :
• plus d’anxiété, comme 9,4% des végétariens interrogés.
• de plus d’allergies avec 30,6% contre seulement 17 % des non-végétariens.

→ Les carences

8.png

Dans des diverses viandes telles que le porc, l’agneau et le bœuf, se trouvent du potassium, du zinc, du fer et de l’iode en abondance. Les fruits peuvent remplacer ce manque, mais pas aussi bien que les viandes, car le fer végétal est moins absorbé par l’organisme que le fer animal. C’est pour cela qu’un végétarien sur deux connait une carence en fer, qui entraine de nombreux problèmes comme la perte de cheveux ou de l’anémie. Une étude scientifique démontre que 60% des végétariens souffrent de carence en vitamines B12, vitamine qui est très présente dans les viandes rouges, la volaille et les fruits des mers ainsi que les poissons. Plusieurs études médicales se sont penchées sur le sujet : les végétariens seraient en effet sujets en plus des carences en vitamine B12 et en fer, à des carences en vitamine D et en oméga 3 (EPA et DHA). On constate donc grâce à ce graphique qu’effectivement, l’apport en ces différents nutriments est beaucoup moins important que chez quelqu’un de non-végétarien d’après l’université Loma Linda. Les végétariens essaient donc de compenser ces carences par des alternatives qui pourraient remplacer les nutriments au maximum (par exemple les lentilles).

→ Le poids

Les végétariens doivent faire attention à leurs poids. Même si nous avons tous l’image d’un végétarien tout mince, une trop forte consommation de noix, de graines et de céréales et de pas assez de protéines et de fibres, serait responsable chez les végétariens comme chez les carnivores d’une prise de poids.

source de l’image à la Une :  villelamentin971